Avant de dégainer le proton pack, il est bon de réfléchir un peu à son rapport avec son lieu de vie. Parce que, soyons honnêtes, même après un balayage énergétique digne d’une séance de yoga pour la maison, les entités peuvent revenir. Eh oui, si elles aiment les lieux cosy et bien décorés, elles ne vont pas s’en priver !

Entre « les cadeaux de personnes qu’on apprécie moyennement » (merci pour la lampe en forme de crâne, tonton Gérard), « la tête de chamois empaillée de l’arrière-arrière-grand-père » (un classique), et « la statue vaudoue offerte par la tante lors d’un voyage exotique », on a de quoi leur donner envie de s’installer. Et ne parlons même pas des bibelots qu’on garde  « au cas où les enfants voudraient les récupérer »… Spoiler : ils n’en voudront pas.

Sans trop savoir pourquoi, on empile. Les souvenirs, les objets, les « au cas où ». C’est comme si chaque armoire devenait une machine à remonter le temps. Jusqu’au jour où, en cherchant un simple mug, on tombe sur un service à fondue datant de 1985 et un livre de recettes de gâteaux au micro-ondes.

Un jour, j’ai lu sur les réseaux sociaux une phrase qui m’a bien fait réfléchir :  « On naît avec rien, on se bat toute sa vie pour avoir des trucs, et on repart sans rien. » Moralité ? Pas la peine de transformer votre maison en musée des souvenirs ou en caverne d’Ali Baba.

Quand vos armoires débordent, c’est souvent pareil dans votre tête. Les pensées s’empilent, comme les vieux magazines dans le salon. Pas étonnant que votre lieu de vie reflète votre état intérieur : si votre maison est un bazar total, difficile d’y trouver la sérénité.

Alors, pour retrouver un peu de légèreté, commencez doucement. Dégagez les pièces, offrez une retraite bien méritée à la tête de chamois, et faites un tri dans les objets « juste au cas où ». Vous verrez, en libérant de l’espace, votre esprit vous dira merci. Et bonus : moins de chances que les entités trouvent votre maison à leur goût.